Merci pour l’info, j’ai été plusieurs fois trompé avec des objets en verre mouillés que je suis devenu très suspicieux ��

Aujourd'hui, zoom sur une des cuillères à Absinthe les plus rares (1 seul exemplaire connu à ce jour) qui mélange son histoire à la mienne....
La cuillère garnison de Nancy "Qui s'y frotte s'y pique" est une cuillère qui fut fabriquée pour le Cercle Militaire (CM) de la garnison de Nancy vers 1900 par la célèbre famille d'orfèvres nancéiens DAUBRÉE. Elle était utilisée au cercle militaire par les officiers de la garnison. On y voit le chardon, symbole de la Lorraine, rehaussé par la devise du 26ème régiment d'infanterie et par extension devise de Nancy.
Cette cuillère est le Graal chez les collectionneurs. Elle est référencée depuis plus de 25 ans et je connais son emplacement depuis une dizaine d'années. 10 ans avec l'espoir de l'acquérir, un jour, dans ma collection. Mais pourquoi une telle obsession?
Cette cuillère raconte une partie de mon histoire avec l'absinthe et notamment ma genèse de collectionneur.
En 1992, je commence ma collection. A ce moment, je suis encore militaire, instructeur commando au centre d'entrainement commando 26 régiment d'infanterie de Pont Saint Vincent au sein de la garnison de Nancy. Enfin, cette même année, né mon fils Quentin qui reprendra plus tard le flambeau de la collection pour devenir mon associé dans cette belle aventure.
Cette cuillère est donc au delà d'un bout de métal, un symbole de ma passion, une pièce d'exception qui raconte une page de l'histoire militaire de l'absinthe magnifiée par un orfèvre de renom, dans une région chère à mon cœur.

La carafe Saas est très intéressante mais comme toute celles que j’ai déjà vues, elle est victime de la maladie du verre et le vendeur a bien mouillé la carafe pour les photos , cachant ainsi les traces blanchâtres de la maladie.
l’autre carafe est malheureusement abîmée, le bouchon est d’origine, il permet de verser de deux façons différentes. il est aussi très abimé.

Alors je vais apporter des éléments de réponse !!!!! Je suis désolé mais le Forum est quasiment mort et ceci de la faute des membres. Quand je publie sur Facebook, il y a des réactions intéressantes avec des gens qui relancent les discussions avec des arguments autres que " c’est beau"" merci machin" " toi aussi truc" ou des discussions qui n'ont rien à voir avec l'absinthe ou des sujets qui ont été traités en profondeur sur le forum à la belle époque. Cela me fatigue de voir le faible niveau des discussions. Sur les forums américains, les gens réagissent et ont des connaissances poussées sur la période art nouveau et sur l'histoire de l'absinthe. Et en restant politiquement correct sur le sujet de dégustation d'absinthes, on atteint des summums avec des soi-disant connaisseurs qui devraient commencer par lire ce qui a déjà été publié. Cela fait 28 ans maintenant que je me passionne pour l'absinthe et chaque jour je me replonge dans les écrits de Marie-Claude Delahaye, de Benoit Noël et de tous ceux qui ont écrit sur ce magnifique sujet. Chaque jour, je cherche pour trouver des réponses à des questions en relation avec l'absinthe. Alors quand après des heures de travail, je poste un sujet, j'attends autre chose que "Ouah". Posez vous les bonnes questions. Elle est loin l'époque où un sujet était lancé et que dans la même journée jaillissaient plus de 20 réponses d'utilisateurs différents. Continuez à vous souhaiter un bon anniversaire et à vous extasier devant un objet sans chercher à en connaitre l'histoire. Continuez à boire des ersatz d'absinthe avec des cacahuètes en réinventant la recette des glaçons et en ponctuant vos propos de " c'est bon "" merci". Si vous voulez voir revenir ceux qui ont écrit l'histoire du forum, donnez- nous envie de partager à nouveau notre passion. Pour qu'un forum vive, il faut des acteurs et pas simplement des spectateurs. Depuis des mois il n'y a pas eu un seul nouveau post qui puisse susciter une réelle interrogation et permettre un débat argumenté.

Et bien voilà, vous avez maintenant ma réponse. Je suis toujours aussi passionné et ceux qui me connaissent, savent que j'adore partager ma passion et l'on est toujours bien reçu dans mon grenier, avec des vraies absinthes dignes de ce nom.

Découverte d’une exceptionnelle cache de 15 bouteilles d’Absinthe Berger.

Voici la petite histoire de 15 exceptionnelles bouteilles d’Absinthe Berger, distillées et mise en bouteilles à Marseille en 1913 ( cf. le dépôt de marque publié dans le blog de Marie-Claude Delahaye Bouteilles Berger voyageuses http://absinthemuseum.auvers.over-blog.com...oyageuses.html).
Louis, d’origine maltaise, est né à Philippeville (Algérie) en 1865. Il fait fortune à Bône (Algérie) en tant que bâtisseur, un palais porte son nom et il construit entre autres, le théâtre de Bône. Amateur d’art et épicurien, il achète ses meubles et décoration en salle des ventes à Drouot (Paris) et profite d’une cargaison venant de France pour se faire livrer une bonne centaine de bouteilles d’absinthe Berger (cf.Berger, Marie-Claude Delahaye, Tome 1 dictionnaires des marques). Louis stocke amoureusement ces bouteilles en cave et profite tranquillement de « L’Heure verte ». Il décède en 1919, entre temps l’interdiction est passée par là et les bouteilles dorment tranquillement dans la propriété de son fils René né en 1902, qui par alliance est le propriétaire d’un domaine viticole et d’oliviers de 800Ha, le domaine Hamaouy dans la plaine de Bône. Jean- Jacques, né en 1931, un de ses fils hérite du reste du stock de bouteilles à la mort de son père en 1954. Puis vient l’indépendance de l’Algérie en 1962 et la famille doit tout quitter. Dans ses bagages, elle ramène quelques bouteilles qui reviennent à Marseille dans la propriété familiale. Jean-Jacques, viticulteur de formation se rend compte que les bouchons ont vieilli et en 1965 il les change tous. Les bouteilles continuent tranquillement à dormir dans une belle cave provençale jusqu’au moment où Renée-Claude qui a hérité en 1985 au décès de son père, avec son frère, des 15 dernières bouteilles, décide de les sortir de l’anonymat. Directement contacté et après de longs échanges, j’ai pu acquérir ces merveilleuses bouteilles dans le cadre d’une sympathique transaction avec une belle personne qui nous transmet un morceau de patrimoine familial qui a connu quatre générations. J’ai évidemment dégusté ce merveilleux breuvage : la fiche de dégustation a été établie conjointement avec Marc Thuillier, mon fils Quentin Rsl et Benoît frédéric artémis, tous d’excellents dégustateurs, membres réguliers du jury des Absinthiades de Pontarlier. Une dizaine de ces bouteilles seront disponibles à la vente ainsi que des échantillons de 50ml. Du fait du rebouchage, les bouteilles ont très peu perdu et nous sommes à plus de 90cl de remplissage. Le taux d’alcool a été pesé et nous sommes restés à 60 pour 100.Une absinthe exceptionnelle, le premier examen olfactif met en valeur une douce senteur alcoolisée, des senteurs herbacées et une odeur agréable de fût de chêne. Le liquide a une belle couleur feuille morte avec des reflets verts et une légère opacité. Dès que les premières gouttes d’eau viennent frapper le liquide, un trouble épais et gras apparait rapidement. Le trouble est généreux et profond. Les huiles essentielles aux reflets verts restent longtemps en surface. A la dégustation, l’attaque est franche, fraiche et mentholée. Avec une belle longueur en bouche agrémentée d’une saveur boisée, la grande absinthe reste très présente sans agressivité. Le produit est parfaitement équilibré, tout en rondeur. Cette absinthe verte bien marquée par la grande absinthe pourrait éventuellement accepter un quart de sucre comme exhausteur de goût. La dégustation sans eau dans un verre à cognac est absolument incroyable.
Ces bouteilles dont maintenant vous connaissez l’histoire méritent un beau réveil et vous attendent pour s’exporter à travers le monde et transmettre leur féerie.
Absinthe, quand tu nous tiens… Patrick ROUSSEL

Unearthing a unique cache of 15 bottles of Absinthe Berger...

Here is the little story of 15 exceptional bottles of Absinthe Berger, distilled and bottled in Marseille, France, in 1913 (cf. the article published by Marie-Claude Delahaye on her blog called "Bouteilles Berger voyageuses" http://absinthemuseum.auvers.over-blog.com...voyageuses.html ).
Louis, of Maltese origin, was born in Philippeville, Algeria, in 1865. He made his fortune in Bône (Algeria) as a builder - a palace bears his name. He built, among other things, the Bône theatre. Art lover and epicurean, he bought his furniture and ornaments in the famous Parisian auction house Drouot, and took advantage of a freight coming from France to order a hundred bottles of absinthe Berger (cf. Berger, Marie-Claude Delahaye, Tome 1 Dictionnaires des Marques). Louis lovingly stored these bottles in his cellar and peacefully enjoyed the Green Hour. He passed away in 1919, after the French absinthe ban, while the bottles were quietly stored in his son’s cellar. René, born in 1902, who, by marriage, was also the owner of a wine and olive estate of 800 hectares, Domaine Hamaouy, in the Bône plain. Jean-Jacques, born in 1931, one of his sons, inherited the remaining stock of bottles after his father passed away in 1954. Then came the independence of Algeria in 1962 and the family had to leave the country. In their luggage, they carried a few bottles that ended up in the family house in Marseille. Jean-Jacques, a former winegrower, realized in 1965 that the corks were getting really old and decided to change them all. The bottles carried on their quiet life in the family cellar until Renée-Claude, who inherited in 1985 together with her brother, after their father passed away, the last 15 bottles and decided to sell them. Directly contacted, and after long talks, I was finally able to acquire these marvellous bottles during a very pleasant transaction with a really charming woman who handed down a piece of her family patrimony which went through 4 generations. I, of course, have tasted this wonderful beverage right away: the tasting notes were written together with Marc Thuillier, my son Quentin Rsl, and Benoît frédéric artémis, all excellent connoisseurs, regular jury members of the Absinthiades competition in Pontarlier. 10 of the 15 bottles are available for direct sale, the rest will be sold in 50ml samples. Because they were recorked at some point, the bottles lost very little liquid and all of them still contain more than 90cl. The alcohol percentage was measured and the absinthe is still 60%. An exceptional absinthe, the first olfactory exam highlights a soft alcohol aroma, herbaceous scents, and a very pleasant note of oak barrel. The liquid has a beautiful dead leaf colour with some greenish hues and a light opacity. As soon as water is added, drop by drop, a thick and milky louche quickly appears and ends in a generous and deep beverage. The essential oils, of green glint, stay a long time on the surface. The drink explodes in the mouth at the very first sip, with a fresh and minty aspect. A very long after-taste, embellished by a wooden savour and a grand wormwood still there but not aggressive. The drink is perfectly balanced and rounded. This green absinthe, with a noticeable grand wormwood, could eventually accept a quarter of a sugar cube as taste enhancer. The tasting without water in a cognac glass is absolutely stunning.
These bottles, of which you now know the story, deserve a nice awakening and are waiting for you all over the world to pass on their enchantment.
Thanks to Marc Thuillier and Adrian Payne for the translation.
Absinthe, quand tu nous tiens …Patrick ROUSSEL

C'est vraiment pour te faire plaisir Marc!

L'objet est pleine époque absinthe. Jean et Pierre Get ont déposé ce nom en 1898. C'est une déformation du mot anglais peppermint (menthe poivrée).
Je pense que nous pouvons dater cet objet au moment de l'interdiction. Le texte avec les termes l’absinthe est un poison est tout a fait représentatif du langage matraqué par les détracteurs de l'absinthe. Quant à la petite couche de peinture grise, elle nous indique surement que l'interdiction est passée par là et que le mot absinthe est totalement banni des supports publicitaires ( plusieurs exemples connus sur des cartons ou des tôles). Le slogan en entier nous oriente aussi vers le moment de l'interdiction avec un message pied de nez à ceux qui critiquent l'absinthe. Un objet anecdotique de plus à rajouter à la belle histoire de l'absinthe.

Si c'était un vrai cela vaudrait au moins 900 euros, mais pour une pompe cela fait cher.!

J'ai un petit doute avec ce pyrogène, je n'aime pas la calligraphie, la sérigraphie et surtout "l'absinthe RAYNAUD" à Grenoble s'écrit REYNAUD comme le confirme un excellent article de MCD sur son blog en date du 7 septembre 2014.

L'absinthe REYNAUD

Il n'y a aucun doute, c'est une Pompe

Jusqu’en 1891, il n'y avait pas d’heure légale et seule l'heure solaire faisait référence. Chaque grande ville avait sa propre heure calée sur le soleil. Ce qui implique qu'à 17 heures heure solaire, la journée qui commençait au chant du coq était déjà bien avancée voire terminée d'où cet horaire de l'heure verte.

Cela fonctionne avec 1,5cl, soit la moitié d'une dose. Mais rien ne prouve que cela servait à cela. Moi je m'en sert quand je veux gouter plusieurs absinthes dans un délai court.

Le samedi 5 octobre et le dimanche 6 octobre auront lieu les 19ème Absinthiades à PONTARLIER. Je serai bien évidemment présent et voici un échantillon des objets que vous pourrez trouver sur mon stand.










NO COPY NO FAKE

Pas bon, rien à voir avec l'absinthe.

Merci Stevan, je suis content de te voir écrire que tu as été déçu par la Gustave, j'ai essayé plusieurs fois cette absinthe sans jamais pouvoir accrocher. Trop de rugosité et un manque d'équilibre qui m'a toujours déplu.

Fake ! Connu depuis une petite dizaine d'années

J'ai parlé d'un prix correct + ou - 200€

Difficile d'être totalement catégorique. La forme est atypique et la rigole bizarre. Mais la taille et la rainure plaide en sa faveur. Si je la croisai à un prix correct, je l’achèterai mais je ne vais pas casser la tirelire dessus.

Promis, juré c'était très bon et d'ailleurs il n'y en a plus

Et la marmotte elle met le chocolat dans le papier d'alu

Je crois avoir déjà abordé le sujet il y a quelques années mais je ne le retrouve pas.

Les différents formats sont:

Le Quart Colombier: 41x30 cm
Demi-Colombier : 61x41 cm
Colombier: 82x61 cm
Grand aigle: 110x70 cm
Double grand aigle: 140x110 cm
Quadruple Colombier: 164x122cm
Quadruple grand aigle: 220x140cm

MCD a les mêmes informations dans son livre les affiches page 32

Comme je te lai dit en MP le format A4 n'existe pas en affiche. Il faut regarder à la loupe si tu vois des petits points, c'est qu'il s'agit d'un tirage offset sur papier ancien.

NB : Je viens de vérifier, elle existe bien dans le MCD.

Elle a l'air bonne. Sûrement un faible tirage. Achète là si c'est un prix raisonnable. tu peux négocier vu l'état. Si tu veux plus de détails, envoie moi un message privé.

Salut Fils, bon et heureux Anniversaire, à ce soir pour le fêter.

Pour moi, il n'y a jamais eu de de doute sur son authenticité et le prix est tout à fait normal. De plus il est répertorié dans "Les Pyrogènes" de MCD page 188 dans une autre couleur et non faïencé .